Les Nadar, une légende photographique

Les Nadar

en

Maxime Du Camp (1822-1894)

Félix Nadar, vers 1850

Dessin préparatoire au Panthéon Nadar (n°108 dans le Panthéon)
Dessin au fusain sur papier brun rehaussé à la gouache blanche, 23,2 x 15,5 cm
BnF, département des Estampes et de la Photographie, RÉSERVE BOÎTE ECU-NA-88
© Bibliothèque nationale de France
Écrivain, Maxime du Camp est l’un des fondateurs de la Revue de Paris en 1851. Il a fait de longs voyages au Moyen-Orient et au Maghreb (Souvenirs et paysages d'Orient, 1848), et, avec Gustave Flaubert, un périple qui l’a mené de Grèce en Égypte et en Asie mineure comme chargé d'une mission archéologique pour le Ministère de l'Instruction publique (Égypte, Nubie, Palestine et Syrie, 1852). Pour ces voyages, il a étudié la photographie avec Gustave Le Gray, aussi dans sa notice autobiographique adressée à Nadar pour le Panthéon, établit-il un parallèle entre son travail et celui du photographe : « La tête est un objectif daguerréotype : il reproduit des voyages par la pensée comme l’instrument photographique les reproduit matériellement. » Du Camp militera pour une poétique de la modernité dès l’année suivante avec Les Chants modernes.