Les systèmes de projection. Quatrième projection
Cosmographie universelle
Guillaume Le Testu, Le Havre, 1556.
Manuscrit enluminé sur papier, 118 p. dont 57 planches, 53 x 36 cm
Vincennes, Service historique de la Défense, Bibliothèque, D.1.Z.14, f. 5v
© Service historique de la Défense
La quatrième projection où les lignes de parallèles sont parallèles et coupent à angle droit les méridiens au niveau de l’équateur, tandis que les méridiens convergent vers les pôles offre une vision quasi totale de la surface de la terre. Apparaissent, d’une part l’immensité des terres australes, et d’autre part la continuité entre Amérique du nord et l’Extrême-Orient nommé à cette époque Tartarie. La ronde des vents entourant la terre avec les têtes de vieillards en haut, deux têtes de jeunes au milieu et les têtes de morts en bas permet à l’auteur d’assimiler les trois mondes (l’ancien, le nouveau, les terres australes inconnues) aux trois âges de la vie.