La découverte des cannibales du Brésil
Les « Floridiens »
Tortues géantes sur l’île Maurice
Colomb vogue vers le Nouveau Monde, environné d’allégories de la mer
Colomb reçoit des présents des indigènes tandis que ses compagnons dressent une croix de bois
Magellan entre dans le Pacifique
Fleuves de Floride
L’adieu de Christophe Colomb aux souverains espagnols Isabelle de Castille et Ferdinand d’Aragon
Poissons en haute mer
Crabes géants
Peuple cannibale nu (Amérindiens)
Grands Voyages, America tertia pars, Vol. II p. 128
Théodore de Bry (1528-1598), 1592.
Gravure en taille douce
BnF, département des Estampes et de la photographie, EC-7 (D, 2)-FOL
© Bibliothèque nationale de France
Aux Taïnos, perçus par Christophe Colomb comme de "bons sauvages", c'est-à-dire faciles à convertir et à exploiter, s'opposent leurs ennemis traditionnels, les Caraïbes (ou Karib), appelés "cannibales" pour leurs pratiques anthropophages, et présentés comme le symbole même du "mauvais sauvage", qui ne respecte aucune loi, ni naturelle, ni divine.
L'anthropophagie des Caraïbes n'est pas confirmée. En revanche, la pratique est avérée au Brésil, chez les Tupinamba. Cette image d'indigènes partageant un repas humain correspond au récit de Jean de Léry (1536-1613) qui a vécu auprès des Tupinamba et raconté son expérience dans Histoire d'un voyage fait en la terre du Brésil (1578). Il rapporte leurs pratiques anthropophages, rituel visant à s'approprier la force de ses ennemis en mangeant les prisonniers.
De telles images édifiantes véhiculèrent l'idée que le Nouveau Monde était la terre du Démon, peuplée d'êtres intrinsèquement barbares à soumettre, policer et évangéliser par les chrétiens européens.
 
 

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