Marin Mersenne, Seconde partie de l’Harmonie universelle…
Paris, Pierre Ballard, 1637.
2 volumes avec figures, planches et frontispice gravés ; in-fol
Bibliothèque nationale de France, Réserve des livres rares, RÉS-V-588 (2)
© Bibliothèque nationale de France
Le P. Mersenne a consacré de très nombreuses et importantes recherches à la musique, en la comprenant comme une partie des sciences mathématiques attachée aux lois de l’harmonie et à l’étude des phénomènes acoustiques. C’est dans cet esprit qu’il inclut dès 1623 une longue digression sur la musique dans ses Quæstiones in Genesim, prévoyant dès cette époque de développer son propos aux dimensions d’un vaste traité encyclopédique. Après plusieurs publications préparatoires, Mersenne publia en 1636 et 1637 les deux parties de son œuvre la plus importante en ce domaine, L’Harmonie universelle. La seconde partie comprend un « Traité des orgues », dédié à Étienne Pascal – bien que le texte de la dédicace, en raison de l’histoire éditoriale particulièrement compliquée de cet ouvrage, ne se trouve que dans un petit nombre d’exemplaires. Mersenne y présente le père de Pascal comme l’un des hommes les mieux entendus dans « la pratique des mécaniques, ou leurs raisons, et particulièrement celles de l’harmonie », à la fois comme mathématicien et comme interprète aux talents reconnus.
Exemplaire relié en veau brun aux armes et chiffre de Kenelm Digby (1603-1665). Catholique anglais curieux de sciences, Digby séjourna longuement en France dans les années 1630 et appartenait au réseau des correspondants de Mersenne.
 
 

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