Portrait équestre de Marie Madeleine de Vignerod, duchesse d’Aiguillon
[Michel Lasne ?]
Paris, Le Blond, après 1638.
Gravure sur cuivre (burin)
Bibliothèque nationale de France, département des Estampes et de la photographie, N 2
© Bibliothèque nationale de France
Nièce de Richelieu, la duchesse d’Aiguillon (1604-1675) fut l’artisan de la grâce accordée à Étienne Pascal : en avril 1639, à l’issue d’une représentation de L’Amour tyrannique de Georges de Scudéry en présence du cardinal, où les rôles étaient tenus par des enfants et où jouait Jacqueline Pascal, la duchesse d’Aiguillon intercéda auprès de son oncle en faveur d’Étienne Pascal, qui obtint ainsi d’être nommé commissaire pour l’impôt à Rouen. Il est possible que celui-ci ait connu la nièce de Richelieu dès 1634, quand, s’installant rue Neuve Saint-Lambert, il était devenu voisin immédiat de son hôtel du Petit-Luxembourg. C’est en tout cas dans celui-ci qu’en avril 1652 Pascal parla de la machine arithmétique et de ses recherches sur le vide, devant « grande compagnie, tant duchesses que cordons bleus » dit le gazetier Loret dans sa Muse historique du 14 avril 1652.
 
 

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