Éclipse totale de soleil du 18 août 1868
dans Causeries scientifiques
Henri de Parville (1838-1909), 1869.
BnF, Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 8-R-305
© Bibliothèque nationale de France
En 1868, les Parisiens purent observer une éclipse annulaire de soleil, mais partielle seulement, le 23 février. L'éclipse totale du 18 août n'était pas visible de ce côté du globe. Elle l’était en revanche du côté de l'Océan Indien, plusieurs expéditions scientifiques furent donc préparées. En France, une mission de six mois fut décidée et dotée de 50 000 francs. En raison de l'incertitude du temps qu'il ferait et donc de la possibilité que l'éclipse ne fût pas visible, on ajouta à la mission – pour justifier le déplacement et le coût – d'autres travaux scientifiques qu'il était intéressant de mener sous d'autres latitudes et qui seraient réalisés indépendamment de l'éclipse.
Cette chromolithographie se trouve en frontispice des Causeries scientifiques d'Henri de Parville pour l'année 1868. On y distingue – en rouge – les protubérances solaires observées par la mission française à Wah-Tonne (presqu'île de Malacca). Les Causeries scientifiques étaient une des nombreuses revues annuelles de vulgarisation scientifiques nées après le succès de L'Année scientifique et industrielle de Louis Figuier. Parville y présentait donc l'actualité de l'année en choisissant les faits les plus marquants.
 
 

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