Orthopédie populaire dédiée aux personnes philanthropes
Bongrand, 1843.
BnF, Sciences et techniques, 4-TE111-48
© Bibliothèque nationale de France
Au XIXe siècle, les ouvrages de médecine pratique et d’hygiène publiés dans le but de fournir aux lecteurs une base de connaissances médicales se multiplient. Plus rarement, on trouve également des ouvrages d’orthopédie. Le terme d’orthopédie recouvrait dans ce cas, suivant l’étymologie même du mot (orthos (droit) et pais, paidos (enfant), des méthodes permettant de corriger ou guérir les difformités des enfants.
On trouve ainsi quelques ouvrages destinées « aux mères de famille », par exemple pour faire bon usage des corsets, ou comme ici « aux personnes philanthropes » pour « offrir plus que de l’espérance aux chefs de famille affligés par l’infirmité de quelques-uns de leurs enfants ; infirmités que trop souvent l’on nomme incurables, par leur nature ou par la difficulté de subvenir aux dépenses. » Comme l’auteur de cette Orthopédie populaire, Bongrand, les auteurs de ce type d’ouvrages sont souvent des fabricants de corsets. Jusqu’en 1860, d’ailleurs, le terme d’orthopédiste ne renvoyait pas à des médecins, il était réservé aux fabricants de corsets et de sabots pour pieds bots ainsi qu’aux bandagistes.
 
 

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