La Terre vue depuis la Lune
dans Voyages excentriques : Jean Fanfare
Paul d’Ivoi (1856-1915), 1898.
BnF, Littérature et art, 4-Z-6921
© Bibliothèque nationale de France
Qualifié dans la presse de « roman scientifique astronomique », Les Aventures extraordinaires d'un savant russe est l'exemple parfait de la volonté de s'adresser à tous types de public : « Ce livre qui se vend à la fois en livraisons à 5 centimes – comment cela est-il possible ?! – en volume broché, d'aspect on ne peut plus engageant sous son artistique couverture, et aussi en volume richement relié, est tout simplement une merveille d'édition, merveille de luxe et de bon marché » (L'Univers illustré, 15 décembre 1888).
Le Faure et Graffigny étaient, à l'époque de la parution, des auteurs déjà reconnus dans la vulgarisation. L'ouvrage, dédié à Camille Flammarion qui en rédige la préface, se divise en quatre parties, qu'il était possible d'acheter et de lire séparément : La Lune (1889), Le Soleil et les petites planètes (1889), Les Planètes géantes et les Comètes (1891), Le Désert sidéral (qui devait se nommer Les Mondes stellaires, 1896). La fantaisie côtoie la précision scientifique et rigoureuse de données astronomiques, physiques ou chimiques.
L'illustration de la Terre vue depuis la Lune figure à la fin de la première partie, qui met en scène le savant Ossipoff et son voyage dans la Lune, par le moyen d'un canon inspiré de celui de Jules Verne dans De la Terre à la Lune.
 
 

> partager
 
 

 
 

 
> copier l'aperçu