Le canot électrique de Gustave Trouvé
11 juin 1881.
BnF, Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 4-R-45
© Bibliothèque nationale de France
De petites expositions faites par des inventeurs se déploient dans Paris. Même si son officine a moins de retentissement que celle de son concurrent Henri Farjas, Gustave Trouvé (1839?-1902) reste beaucoup plus connu parmi les ingénieurs qui ont œuvré pour la diffusion scientifique.
C’est un touche-à-tout : en 1865, il dépose un brevet pour une pile lilliputienne qui est bientôt concurrencé par Georges Leclanché ; en 1866, il enregistre sa marque « Eureka ». Non seulement il invente, mais il améliore aussi les inventions des autres. Installé notamment au 14 rue Vivienne, il emploie quelques dizaines de personnes dans son logement-atelier-laboratoire-magasin.
Spécialiste de l’électricité, il a développé au moins 75 innovations, notamment le canot électrique exposé à l’Exposition internationale d’Electricité de Paris en 1881. Les premières expériences du canot, baptisé Le Téléphone, eurent lieu le 26 mai et le 2 juin 1881. Le canot remontait le courant à la vitesse d’un mètre par seconde et le descendait à la vitesse de deux mètres cinquante par seconde. Pendant l’Exposition, Trouvé le fit fonctionner dans un bassin de 18 mètres de diamètre – le canot lui-même faisant 5,5 mètres de long.
 
 

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