[Bayon. Petite tour du 3e étage] • 1887-1888
Louis Lucien Fournereau
Négatif au gélatino-bromure d'argent sur plaque de verre numérisé et converti en positif, 18 x 24 cm
© BnF, département des Cartes et Plans, Société de géographie, Sg XXCm 3
À son arrivée à Angkor, l'une des tâches de Fournereau est de reprendre les travaux de dégagement du Bayon, ce temple « qui tous les jours tend à disparaître ». Dans son ouvrage Les Ruines d'Angkor, Fournereau rappelle ce combat permanent : « Bayon, que la mission de 1873 avait en partie dégagé, a été reconquis par la végétation. Des racines de banians se sont introduites, minces comme des cheveux, dans les moindres fissures, qu'elles ont peu à peu élargies. Des lianes, des arbres aux branches enveloppantes ont entouré les sommets des tours. » Comme avant lui Émile Gsell, Fournereau reste fasciné par les tours aux figures brahmaniques d'où se dégage « une impression de foi profonde et d'inaltérable sérénité ».