Cette carte a été publiée en 1911, soit neuf ans après que Hanoï soit devenue la capitale de l'Indochine française. Les transformations urbanistiques amorcées au XIXe siècle par les Français s'amplifient dès que la ville accède à ce statut. On note d'ailleurs que le nombre de bâtiments coloniaux inscrits dans la légende est plus important que celui des pagodes. Une observation plus poussée de cette carte permet de constater que les infrastructures françaises se concentrent essentiellement sur le site de l'ancienne citadelle et dans le quartier français, au sud et à l'est du lac Hoan-Kiem. Au contraire, les pagodes sont réparties sur tout le territoire.