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Khosrow voit Chîrîn près de la source | ||||
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Khosrow, suivant son habitude, regarda alentour, et son regard, dun coup, se tourna vers la belle, Layant vue nue un bref instant, il avait peur de regarder ; mais plus il la voyait, plus il en restait coi. Parée comme la lune, comme jeune épuisée ; mais si cétait la lune, elle était dans les cieux supérieure aux Pléiades. Ce nétait point la lune, mais cétait vif argent, réplique de la lune que lon fit à Nakhchâb, fabriquée en mercure. Et dans londe dazur, elle était une rose quun tissu de soie bleue couvrait jusquà la taille. La source était emplie du corps de cette fille, ses membres étaient superbes ; une fleur damandier voilait le fruit damande. Cétait comme un héron au sein de londe bleue, son teint brillait très fort au milieu de cette eau. Ses boucles éparpillées roulaient sur ses épaules ; cétait comme une rose jetant des violettes. |
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