patience...
 


"Celui qui me parlait tenait une mesure, un roseau d'or"

Apocalypse de saint Jean
    
Manuscrit, parchemin Ouest de la France, XIVe siècle. 69 miniatures, reliure de veau marbré    

   
Paris, BNF, Arsenal, Ms 5214 Rés., f. 33 v°
27,7 x 17,8 cm
Cette version en prose de l'Apocalypse, en dialecte anglo-normand, avec le prologue de Gilbert de la Porrée, est illustrée du cycle iconographique caractéristique des manuscrits de cette origine, témoin du grand succès de l'Apocalypse en Angleterre et dans l'Ouest de la France aux XIIIe et XIVe siècles. Au chapitre XXI, en un triomphant achèvement, Jean a la vision d'un ange qui lui montre la Jérusalem céleste idéale, éclatante d'or et de pierres précieuses, formant un carré parfait, symbole de Dieu : "Et il [l'ange] mesura la Cité de un rosel de or par duzze mil pas envirun. Et la longure et la leüre et la hautur sont onze les, e mesura se murs."