La République universelle | ||||
Lithographie en camaïeu gouachée. Paris, Imprimerie Lemercier, 1848. Mentions diverses : "le règne des rois finit/Celui des peuples commence" ; "1848" ; "Composé par la Ve M. C. Goldsmid" |
||||
Frédéric Sorrieu |
||||
Paris, musée Carnavalet, Gc Histoire XVII bis | ||||
31 x 45 cm | ||||
La calme détermination, sur les images précédentes, des peuples résolus à se régir eux-mêmes contraste avec la peur panique qui s'empare ici des souverains déchus. C'est la puissance divine qui, par l'intermédiaire de ses anges, disperse les princes d'aujourd'hui et ruine leurs châteaux féodaux, comme elle a déjà par le passé condamné aux flammes de l'enfer leurs prédécesseurs, Louis XVI et Napoléon 1er par exemple. L'artiste a exprimé avec force une idée quarante-huitarde : un intime mélange de volonté politique et de croyance religieuse, en d'autres termes la conviction de la complémentarité du Progrès et de la Providence. |