loupe
L’Écume des jours
Boris Vian, France, 1946.
Manuscrit autographe
BnF, Manuscrits, NAF 28157 (Fonds Boris Vian) f. 139
© Société Nouvelle des Editions Pauvert 1979, 1996 et 1998 © Librairie Arthème Fayard, 1999 pour l’édition en œuvres complètes
Chloé doit partir dans les montagnes pour se reposer. Colin ne peut pas l’accompagner : le jeune homme riche et insouciant du début du roman est devenu un homme inquiet, ruiné par les fleurs qui doivent sauver sa femme, et obligé de travailler.
« Alise se pencha vers elle et l’embrassa.
- Tu vas bientôt être guérie.
- Oui, dit Chloé. Je pars demain avec Nicolas et la voiture.
- Et Colin ? demanda Alise.
- Il reste, dit Chloé. Il faut qu’il travaille, mon pauvre Colin. Il n’a plus de doublezons.
- Pourquoi ? demanda Alise.
- Les fleurs… dit Chloé. »