Le saint-simonisme par l'exemple
Grand in-folio
Paris, Setier, 1832.
Lithographie
BnF, Réserve des livres rares, Rés. Atlas Z. 52 (J, 1)
© Bibliothèque nationale de France
Une vaste bâtisse, construite hors des barrières de Paris, réunit en 1832 autour d'Enfantin quarante "apôtres" dans un Ménilmontant alors encore champêtre. Il s'agissait pour eux, après une période d'intense activité intellectuelle marquée par les divisions, de se livrer aux travaux les plus humbles. Louis Reybaud a rapporté leurs occupations : "On organisa le travail par catégories ; on fit des groupes de pelleteurs, de brouetteurs, de remblayeurs, et pour que la besogne fût moins rude, on l'accompagna d'hymnes composés par un membre de la communauté." Bien que les saint-simoniens aient à l'époque réduit leur propagande, de nombreux placards destinés à faire connaître l'exemplarité de leur vie et les rudiments de la doctrine ne s'en diffusaient pas moins parmi le peuple. Malgré quelques conversions, c'est généralement une curiosité goguenarde qui s'emparait des Parisiens au spectacle de ces réformateurs ostentatoires mais fantaisistes.
 
 

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