Zola, qui avait connu Degas au café Guerbois, rendit compte de tableaux exposés dans différents Salons ; tout en l'appréciant, il émit quelques réserves sur la technique du peintre, dont il admirait surtout les aquarelles.
S'est établie entre le peintre et l'écrivain une sorte de relation texte/image : Les Repasseuses peintes par Degas ont toutes chances d'être inspirées par des scènes de L'Assommoir et, un peu plus tard, L'Absinthe de Degas illustre très certainement les scènes d'ivresse de Coupeau et de Gervaise.
Zola ne connaissait pas Manet lorsqu'il prit sa défense en 1866. Après avoir lu L'Événement, le peintre écrivit à Zola pour le remercier et lui proposer de le rencontrer au café de Bade. Le 1^er septembre 1868, Zola, lui dédiant Madeleine Férat, écrivait : "Puisque les sots ont mis nos mains l'une dans l'autre, que nos mains restent unies à jamais. La foule a voulu mon amitié pour vous ; cette amitié est aujourd'hui entière et durable..."