Zola choisit le seul titre lumineux dans une liste où domine une tonalité macabre et oppressante (La vallée de larmes / La joie de vivre / L'espoir du néant / Le vieux cynique / La sombre mort / Le tourment de l'existence / La misère du monde / Le repos suivi du néant / Le triste monde"). Ce choix consacre le triomphe de Pauline, qui incarne la santé, l'équilibre, la vie ("Pas de peur de l'au-delà, pas de troubles nerveux", NAF 10311, f. 228), sur "l'émiettement par le pessimisme" (f. 235) et "la fêlure artistique" (f. 236) d'un Lazare schopenhauerien. Ce sursaut volontariste d'optimisme, qui annonce Le Docteur Pascal et les cycles ultérieurs, ne fut pas compris des critiques, de Maupassant en particulier, qui écrit dans un article intitulé "La jeune fille : "Dans l'ironie amère de La Joie de vivre, Zola a fait entrer une prodigieuse somme d'humanité [...]. Et sur le livre entier plane, oiseau noir aux ailes étendues : la mort." (Le Gaulois, 27 avril 1884.)"