Georges Saint-Paul sous le pseudonyme Dr Laupts
Paris, Carré, 1896.
14 cm
BnF, Sciences et Techniques, 8-Td86-722, p. 2-3
© Bibliothèque nationale de France
Tares et poisons, perversion et perversité sexuelles, une enquête médicale sur l'inversion, notes et documents, le roman d'un inverti-né, le procès Wilde, la guérison et la prophylaxie de l'inversion. La virilité de Jacques est dominée par la résurgence, incongrue chez un homme du XIXe siècle - et chez un mécanicien maîtrisant la technique ! -, d'une scène primitive sauvage qui lie étroitement rut et éventrement, sexualité masculine et violence. À l'inverse, les hésitations érotiques de Maxime Saccard, puis de Hyacinthe Duvillard, "l'homme femme" dans Paris, sont la manifestation d'une dégénérescence, tout comme la confusion des sexes est le signe d'une décadence de la civilisation. C'est une idée répandue, et dominante à l'époque de Zola qui, après avoir préfacé en 1879 Mademoiselle Giraud, ma femme, d'Adolphe Belot, roman médiocre qui traitait de l'homosexualité féminine, composa une préface, sous la forme d'une lettre datée du 25 juin 1895, pour l'ouvrage du "Dr Laupts". En 1893, Émile Zola avait en effet autorisé le Dr Georges Saint-Paul (1870-1937) à publier dans les "Archives d'anthropologie criminelle", sous le titre Le Roman d'un inverti, la confession qui lui avait été adressée quelques années plus tôt par un homosexuel italien. B. V. et M. S."
 
 

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