Nana, "Nana au miroir"
Georges Bellenger, Paris, C. Marpon et E. Flammarion, 1882.
28 cm
BnF, Littérature et Art, 4-Y2-2197, p. 5
© Bibliothèque nationale de France
Nana était toute velue, un duvet de rousse faisait de son corps un velours ; tandis que, dans sa croupe et ses cuisses de cavale, dans les renflements charnus creusés de plis profonds, qui donnaient au sexe le voile troublant de leur ombre, il y avait de la bête. C'était la bête d'or, inconsciente comme une force, dont l'odeur seule gâtait le monde. (Nana, Pléiade, t. II, p. 1271.)
 
 

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