Histoire du beau Hassan Badreddine
« Une charmante gennia passa, dans le cimetière »
Traduction littérale et complète du texte arabe par le docteur J.-C. Mardrus. Illustration de Léon Carré, décoration et ornements de Racim Mohammed, Paris : impr. G. Kadar, édition d'art H. Piazza, 1926-1932.
Mille et Une Nuits, tome 1, in-folio
BnF, Réserve de livres rares, Rés. m. Y2. 214 (1)
© Bibliothèque nationale de France
Les « gennis » (ou djinns) sortent surtout la nuit. Ces êtres surnaturels peuvent changer le cours de la vie des mortels comme c'est le cas dans ce conte où une djinn femelle (une gennia) décide d'unir la beauté du héros Hassan Badreddine à celle de de la fille du Vizir. Les contes des Mille et Une Nuits font clairement la distinction entre les djinns pieux, animés de bonnes intentions et croyants, et les djinns maléfiques, ou « éfrits », que les illustrateurs représentent généralement sous des traits effrayants. Ici, la jeune « gennia » qui passe dans le cimetière appartient aux « genn de la bonne espèce, des genn musulmans, des croyants. ».