Le pouvoir des génies
« L'éfrit Dahnasch déposa doucement la princesse »
Dans ce conte, de malicieux génies organisent un véritable concours de beauté entre deux humains endormis. La gennia Maïmouna tombe en arrêt devant la beauté du prince Kamaralzamân, tandis que l'éfrit Dahnasch vante les mérites de la princesse Boudour.
Pour les départager, ils les transportent tout endormis dans la même chambre, les comparent, et se querellent avant de demander l'avis d'un troisième génie !
Séparés avant de s'être réveillés, le prince et la princesse, qui ne voulaient pas se marier, chercheront ensuite à se retrouver. Le pouvoir des génies des Mille et Une Nuits, et leur capacité à influer sur les destinées humaines sont sans borne !
Traduction littérale et complète du texte arabe par le docteur J.-C. Mardrus. Illustration de Léon Carré, décoration et ornements de Racim Mohammed, Paris : impr. G. Kadar, édition d'art H. Piazza, 1926-1932.
Mille et Une Nuits, tome 4, in-folio
BnF, Réserve de livres rares, Rés. m. Y2. 214 (4)