L' amant et rosier
Roman de la rose
Guillaume de Lorris et jean Meun, Paris, 2e quart du XIVe s..
Meaux, médiathèque Luxembourg, ms. 52, f. 21 vo
Bel Accueil, fils de Courtoisie, aide l’Amant à passer la haie pour s’approcher du bouton de rose ; il lui en offre une feuille. Alors surgit le vilain Danger avec sa massue pour faire reculer l’intrus (v. 2933-2934) :
Fuiez, vasaus, fuiez de ci !
Par po que je vos oci !
(Fuyez, jeune homme, fuyez d’ici ! Il s’en faut de peu que je ne vous tue !)
L’amant reste ainsi longtemps honteux et confus, quand Raison, la sage fille de Dieu, se présente, descendant de sa tour : elle conseille à l’amant d’oublier son amour.
 
 

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