La scène finale est rarement représentée, et encore moins aussi explicitement : on voit ici la cueillette de la rose et un couple au lit.
Par les rains saisi le rosier
Qui plus sont franc que nul osier ;
Et quant a .ij. mains m’i poi joindre
Trestout souavet, sans moi poindre
Le bouton pris a eslochier,
Qu’envis l’eüsse sans hochier.
[…]
A la parfin, tant vos en di,
Un poi de graine i espandi,
Quant j’oi le bouton eslochié.
Che fu dedens l’oi touchié
Pour les foilletes reverchier,
Car je voloie tout cerchier
Jusques au fons du boutonnet,
Si que moi samble que bon est.
( Je saisis le rosier par les rameaux qui sont plus souples que ne l’est aucune variété d’osier ; et lorsque j’arrivai à m’y accrocher des deux mains, tout doucement, sans me piquer, je me mis à secouer le bouton, car j’aurais eu du mal à l’avoir sans le hocher…)