Narcisse
Roman de la rose
Guillaume de Lorris et jean Meun, Paris, début du XVe s..
BNF, Manuscrits, français 1570, f. 16
© Bibliothèque nationale de France
Entouré d’un liseré noir, le miroir où se reflètent les roses figure le « miroir perilleux », au piège duquel l’amant est pris. Posté derrière l’amant, Guillaume de Lorris semble le mettre en garde (v. 1576-1599) :
Maint vaillant home a mis à glaive
Cil mireors, car li plus saive,
Li plus preu, li plus afaitié,
I sont tost pris et agaitié.
(Ce miroir a fait périr maint homme de valeur, car les plus sages, les plus vaillants et les mieux éduqués y sont guettés et vite pris au piège.)
 
 

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