hommage
Roman de la rose
Guillaume de Lorris et jean Meun, Paris ?, vers le milieu du XIVe s..
BNF, Manuscrits, français
1567, f. 15 vo
© Bibliothèque nationale de France
La scène d’hommage dans laquelle l’Amant place ses mains jointes dans les mains de son seigneur, est traitée ici sur le mode courtois : loin de s’agenouiller devant son seigneur, l’amant semble esquisser avec lui un pas de danse (v. 1952-1955).
A tant deving ses hom mains jointes,
Et sachiez que mout me fis cointes :
De sa bouche besa la moie,
Ce fu dont j’oi greignor joie.
(C’est alors que je devins son vassal, les mains jointes, et sachez que je fus très fier : avec sa bouche il baisa la mienne et ce fut là ce qui me causa la plus grande joie.)