Le songe du dormeur et l’Amant à la porte du Verger
Roman de la rose
Guillaume de Lorris et jean Meun, Paris ?, fin du XIIIe s..
BNF, Manuscrits, français
378, f. 13
© Bibliothèque nationale de France
Dans ce manuscrit du Roman de la rose, parmi les plus anciens conservés, le texte est ordonné sur trois colonnes, selon une mise en page courante du XIIIe à la première moitié du XIVe siècle pour les oeuvres en vers. L’écriture du texte y est plutôt dense (60 lignes d’écriture pour des feuillets de 36,5 cm de hauteur). La page frontispice de l’oeuvre est signalée par un encadrement de baguettes qui relie les deux miniatures illustrant, la première, le songe du dormeur, et la seconde, l’Amant à la porte du Verger.
Ce manuscrit est un recueil qui contient, outre le Roman de la rose, une dizaine de pièces narratives courtes, en particulier des dits (pièces poétiques non chantées).