Portrait de Charles Baudelaire avec dédicace à un ami
																		Charles Neyt, vers 1866									
																	
							Reproduit dans l’édition de ses Œuvres posthumes par Eugène Crépet (Paris, Quantin, 1887)
												
						
						
						Inscriptions manuscrites : ‟Ridentem ferient ruinae ... à mon ami Auguste Malassis, le seul être dont le rire ait allégé ma tristesse en Belgiqueˮ. La citation latine est détournée d’Horace (Odes, III, 3) : « Les ruines qui le frappent le feront rire. »
							BnF, département des Estampes et de la Photographie, N-2 (BAUDELAIRE, CHARLES). Tome 114
							© Bibliothèque nationale de France
						Une des dernières photographies de Baudelaire, prise par son ami Charles Neyt pendant son exil bruxellois. La révolte, l’exaspération suscitées par cette période décevante et malheureuse y sont perceptibles : l’auteur de Pauvre Belgique ! a succédé à celui des Fleurs du Mal. Le « côté psychologique », pour reprendre l’expression de Nadar, se combine encore à une mise en scène de soi modelée avec soin. Mais il rend l’épreuve à Neyt en
disant : « Garde-la : je n’aime plus à me voir. »
						
					Images liées
 Charles Baudelaire au fauteuil 
									
								 Charles Baudelaire 
									
								 Charles Baudelaire debout 
									
								 Charles Baudelaire 
									
								 Charles Baudelaire 
									
								 Autoportrait de Charles Baudelaire 
									
								 Autoportrait de Charles Baudelaire 
									
								 Autoportrait de Charles Baudelaire sous l’influence du haschisch 
									
								 Charles Baudelaire, Fleurs du mal 
									
								 Charles Baudelaire 
									
								© BnF, Éditions multimédias, 2021