La Galerie de bois au Palais-Royal en 1820
Martial Potémont (Paris), vers 1860
Eau-forte, 9,1 x 21,1 cm
BnF, département des Estampes et de la Photographie, PET FOL-VE-59 (A,3)
© Bibliothèque nationale de France
Incapable de s’« attendrir sur les végétaux », Baudelaire oppose une fin de non-recevoir à qui voudrait le voir composer « sur les bois, les grands chênes, la verdure, les insectes ». Les Fleurs du Mal s’accroissent au contraire, lors de la seconde édition (1861), d’une section de « Tableaux parisiens ». Le premier d’entre eux, Paysage, offre la vue, depuis la mansarde du poète, de « l’atelier qui chante et qui bavarde » : c’est la grande ville moderne qui fait son entrée en poésie. Ce renouvellement thématique se double d’un renouvellement formel, l’« idéal obsédant » du poème en prose naissant, lui aussi, « de la fréquentation des villes énormes », « du croisement de leurs innombrables rapports ».
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