Fragment d’une lettre autographe signée à Félix Bracquemond
Auguste Poulet-Malassis, 3 janvier 1860
BnF, département des Manuscrits, NAF 14676, f. 78
© Bibliothèque nationale de France
Renonçant à solliciter la collaboration d’artistes auxquels il a pu songer, tels Célestin Nanteuil ou Octave Penguilly L’Haridon (lettre à Nadar, 16 mai 1859), Baudelaire se résout à voir la réalisation du frontispice de la seconde édition des Fleurs du Mal confiée, fin 1859, à l’aquafortiste Félix Bracquemond, collaborateur régulier des éditions Malassis et de Broise. Poulet-Malassis adresse ici au graveur un dessin reproduisant l’idée de Baudelaire, en insistant sur l’image de l’arbre : « Comme vous voyez le squelette est enraciné puisqu’il est l’arbre de la science du bien et du mal. » Baudelaire nourrira bientôt de sérieux doutes au sujet de son travail : « Le Bracquemond m’inquiète », écrit-il à Poulet-Malassis le 20 avril 1860.
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