Portrait de Jeanne Duval
Dessin de Charles Baudelaire, 27 février 1865
Encre de Chine et plume, 20, 5 x 14, 5 cm
Paris ; Musée du Louvre, département des Arts graphiques
Ce dessin comporte deux mentions autographes : en haut à droite, une annotation à la plume de la main de Poulet-Malassis : « Dessin de Baudelaire 27 fev. 1865 » et en bas au centre, une annotation à la plume de la main de Baudelaire : « Quaerens quem devoret » [Cherchant qui dévorer], d’après un verset biblique récité à l’office de Complies (« votre adversaire le diable rôde comme un lion rugissant, cherchant qui dévorer », I Pierre, 5 : 8)
« Parfois », écrit Banville dans Mes souvenirs en se reportant à l’époque où Baudelaire vivait sur l’île Saint-Louis, « ce contemplateur faisait asseoir Jeanne devant lui dans un grand fauteuil ; il la regardait avec amour et l’admirait longuement. » Et la pensée des voyages lointains guette ces longs moments de sensualité : la chevelure de Jeanne contient tout un rêve « [d]e voiles, de rameurs, de flammes et de mâts » (« La Chevelure », dans Les Fleurs du Mal).
« Parfois », écrit Banville dans Mes souvenirs en se reportant à l’époque où Baudelaire vivait sur l’île Saint-Louis, « ce contemplateur faisait asseoir Jeanne devant lui dans un grand fauteuil ; il la regardait avec amour et l’admirait longuement. » Et la pensée des voyages lointains guette ces longs moments de sensualité : la chevelure de Jeanne contient tout un rêve « [d]e voiles, de rameurs, de flammes et de mâts » (« La Chevelure », dans Les Fleurs du Mal).
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