Auguste Poulet-Malassis
Atelier Nadar, vers 1875-1895
Photographie positive sur papier albuminé, d’après négatif sur verre, 14,5 x 10,5 cm
Album de référence de l’Atelier Nadar (Paris), vol. 22
Album de référence de l’Atelier Nadar (Paris), vol. 22
BnF, département des Estampes et de la Photographie, FT 4-NA-238 (8)
© Bibliothèque nationale de France
Le 30 décembre 1856, fâché avec son éditeur Lévy, Baudelaire signe un contrat d’édition avec Auguste Poulet-Malassis, qu’il avait rencontré dans la bohème littéraire parisienne en 1850 mais qui avait repris ensuite l’imprimerie familiale à Alençon, associé à son beau-frère Eugène de Broise. Deux volumes sont mentionnés : l’un de vers, Les Fleurs du Mal, à paraître le premier, et l’autre d’écrits de critique esthétique, les futures Curiosités esthétiques, pour l’instant intitulées provisoirement Bric-à-brac esthétique.
Malgré l’incroyable intransigeance de Baudelaire, qui allait jusqu’à le surnomer ‟Coco-Malperchéˮ, Poulet-Malassis soutiendra son ami jusqu’à la fin de sa vie, comme en l’atteste la dédicace de Baudelaire sur un de ses portraits réalisé par Charles Neyt à Bruxelles vers 1866.
Malgré l’incroyable intransigeance de Baudelaire, qui allait jusqu’à le surnomer ‟Coco-Malperchéˮ, Poulet-Malassis soutiendra son ami jusqu’à la fin de sa vie, comme en l’atteste la dédicace de Baudelaire sur un de ses portraits réalisé par Charles Neyt à Bruxelles vers 1866.
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