Théophile Gautier au foulard et à la blouse blanche
Félix Tournachon, dit Nadar, vers 1855
Épreuve sur papier albuminé d’après un négatif sur verre au gélatinobromure d'argent,
22,3 x 16,2 cm
BnF, département des Estampes et de la Photographie, FOL-EO-15 (8)
© Bibliothèque nationale de France
Dans des notes autobiographiques, Baudelaire mentionne parmi ses « secondes liaisons littéraires » nouées après son voyage aux Mascareignes : « Sainte-Beuve, Hugo, Gautier ». C’est à l’hôtel Pimodan, sans doute vers 1845,
qu’il rencontre pour la première fois celui à qui il dédiera Les Fleurs du Mal, en 1857. Baudelaire admire en Gautier son art de langue maîtrisée dans toutes ses ressources stylistiques et lexicales. Gautier est un amoureux de la perfection formelle qui
concourt nécessairement à la poursuite et à la saisie de la Beauté, c’est-à-dire au but même de la poésie.
L’œuvre de Théophile Gautier (1811-1872) est aussi traversée par la mélancolie, la tristesse de la perte et le désir de l’ailleurs qu’il appelle « la maladie du bleu ».
L’œuvre de Théophile Gautier (1811-1872) est aussi traversée par la mélancolie, la tristesse de la perte et le désir de l’ailleurs qu’il appelle « la maladie du bleu ».
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