Symphonie fantastique. Un bal | ||||
Par Henri Fantin-Latour, 1888. Lithographie (38,5 x 26,5 cm) Hédiard 78 |
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BNF, Estampes et Photographie, Rés. Dc 310a (4)-Fol. | ||||
"Un bal", deuxième mouvement de la Symphonie fantastique, est décrit ainsi par Berlioz dans le programme de l'œuvre : "L'artiste est placé dans les circonstances de la vie les plus diverses, au milieu du tumulte d'une fête, dans la paisible contemplation des beautés de la nature ; mais partout, à la ville, aux champs, l'image chérie vient se présenter à lui et jeter le trouble dans son âme. " Germain Hédiard commente ainsi cette lithographie : "... Là encore la figure de Berlioz tient le rôle principal. Une main sur le cœur, le regard absorbé, les cheveux massés en épaisse crinière, maigre, fatal et brûlant, c'est bien lui, l'homme que poursuit le fantôme de la femme aimée ; c'est lui aussi, le pauvre musicien de génie, qui, jeune, s'en allait courir la campagne tout seul, une nuit entière, pour calmer les bouillonnements de son âme éprise et de tout son être bouleversé. Le portrait moral est aussi saisissant que la ressemblance est exacte..." |