La Flotte troyenne au port | ||||
Par Charles-Antoine Cambon. Esquisse de décor pour la deuxième partie des Troyens : Les Troyens à Carthage (acte III). Création au Théâtre-Lyrique, 4 novembre 1863. Fusain et rehauts de blanc sur papier beige teinté (44,2 x 61,2 cm) |
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BNF, bibliothèque-musée de l'Opéra, [Esq. Cambon 119 | ||||
Le début de l'acte V des Troyens (acte III des Troyens à Carthage) porte les indications suivantes : "Le bord de mer couvert de tentes troyennes. On voit les vaisseaux troyens dans le port. " La flotte troyenne est arrêtée à Carthage, et les soldats s'inquiètent : le jeune matelot, Hylas, regrette "le vallon sonore", "la fraîche ramée" et "l'humble chaumière", qu'il a quittés en s'embarquant avec Énée. De leur côté, les généraux, poussés par les injonctions des spectres des Troyens ("Italie, Italie !"), et malgré le désespoir et les angoisses de Didon, préparent le départ de l'armée : Préparez tout, il faut partir enfin. [...] Nous avons trop longtemps bravé l'ordre céleste ; / Quittons sans plus tarder ce rivage funeste !" Aussi, au tableau suivant, les Troyens sont partis, provoquant le désespoir de Didon : "Carthaginois, courez, poursuivez les Troyens ! Courbez-vous sur les rames, / Volez sur les eaux, / Lancez des flammes, / Brûlez leurs vaisseaux !"
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