Des
feuillets calligraphiés, aux encres multicolores, rehaussés
d'or et de quelques éléments décoratifs à
la manière des enluminures médiévales : ce sont
les mises au net préparées pour l'impression, mais riches
encore de corrections intéressantes, des textes de Barbey d'Aurevilly.
Flamboyants comme la personnalité et l'écriture de l'écrivain,
qui était lui-même amateur et collectionneur de manuscrits.
Un peu de la violence "diabolique" de l'œuvre, du mélange d'excès
et de stylisation qui en caractérise le style, s'affiche dans ces
pages où se côtoient les indications nécessaires à
la typographie et les notations de pure fantaisie. Manuscrit qui se donne
en spectacle, et pas seulement en lecture... |