Aimé Morales, roue Cyr
Médaillé d’or
35e Festival mondial du cirque de demain, Cirque Phénix (Paris), 2014
© Photo Marie-Thérèse Cardoso pour le Festival mondial du cirque de demain
Le parcours d’Aimé Morales Zubia, né à Merida au Venezuela, commence dans la rue. On peut supposer que pour attirer sur lui les regards, le jeune jongleur réfléchit déjà à se façonner un petit personnage qui intrigue et fait rire les gens qui passent. Un premier stage de jonglerie le convaint de poursuivre une trajectoire professionnalisante que renforce une formation au centre de création de l’Erik de Bont’s Menorca où il découvre le travail du clown, affiné ensuite à Barcelone, dans l’école du Cir Rogelio Rivel. Soucieux de ne rien laisser au hasard, il fréquente l’exigeante école de cirque préparatoire Flic, de Turin avant d’entrer à l’Esac. C’est à l’École supérieure des Arts du Cirque de Bruxelles qu’il donne le jour à Aïmoko, une sorte de double bondissant et bredouillant, grand bébé enfermé dans une souple combinaison blanche qui accompagne ses pas hésitants, au sol, et ses voltes et virevoltes au creux et autour de la roue Cyr, enfin. Pour parfaire son œuvre, il emprunte au duo Stimmhorn deux mélodies charmantes et agaçantes à la fois, qui semblent composées pour lui : Triohatala et Falsebüch.
Devant une performance aussi aboutie alliant prouesse technique, sens artistique et créativité, les notes grimpent au plafond : le jury du 35e Festival mondial du cirque de demain n’a pas l’once d’une hésitation : Aimé Moralès Zubia et Aïmoko remportent deux médailles d’or, celle du Festival et celle du Président de la République. MM.
Devant une performance aussi aboutie alliant prouesse technique, sens artistique et créativité, les notes grimpent au plafond : le jury du 35e Festival mondial du cirque de demain n’a pas l’once d’une hésitation : Aimé Moralès Zubia et Aïmoko remportent deux médailles d’or, celle du Festival et celle du Président de la République. MM.
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BnF, Éditions multimédias, 2021