Bob Gerry Troupe, pyramide de funambules
Cirque Medrano, décembre 1951
Centre national des arts du cirque, fonds Ariane Touzé
© Photo Pierre-Joseph Dannès
Dirigée par le Hongrois Aloïs Gerik, la troupe de funambules Bob Gerry prend sa place, dans les années 1950-60, au palmarès des grandes formations de funambules comme les Camillo et Camilla Mayer, les Wallenda, les Triska, les Omankowsky. Vingt ans avant leur engagement par Jérôme Medrano en 1951, les Parisiens avaient découvert avec les prestigieux Flying Wallenda un répertoire terrifiant de hardiesse constitué de performances extrêmes, mais bien huilées, exécutées par un collectif parfaitement soudé autour de son fondateur et formateur Karl Wallenda.
Héritière d’une forme de présentation classique, développée par les grandes troupes de l’Est, la troupe Bob Gerry travaille sur un câble à grande hauteur, à l’extérieur et dans les grands cirques. Les funambules effectuent leurs traversées avec aisance, tenant devant eux un balancier pesant qui absorbe les oscillations occasionnées par la marche, seul ou à plusieurs. Le collectif est au service de la performance, en groupe ou individuelle. Sans l’ajout d’appareils, les funambules exécutent des figures debout, allongés ou en grand écart, et des sauts au-dessus de partenaires assis ou debout. L’utilisation d’une barre supportée par deux porteurs de même taille et parfaitement synchrones sert de base à divers exercices exécutés en marche, avec une adresse et une maîtrise impressionnantes, comme des équilibres sur une chaise ou une bicyclette posés sur la barre. Lorsque l’ensemble stoppe au milieu du fil pour permettre au voltigeur son ultime élévation, tous les funambules, voltigeurs, porteurs ou partenaires, saluent, le balancier souvent posé sur la cuisse, une jambe pliée ou à genou.
Héritière d’une forme de présentation classique, développée par les grandes troupes de l’Est, la troupe Bob Gerry travaille sur un câble à grande hauteur, à l’extérieur et dans les grands cirques. Les funambules effectuent leurs traversées avec aisance, tenant devant eux un balancier pesant qui absorbe les oscillations occasionnées par la marche, seul ou à plusieurs. Le collectif est au service de la performance, en groupe ou individuelle. Sans l’ajout d’appareils, les funambules exécutent des figures debout, allongés ou en grand écart, et des sauts au-dessus de partenaires assis ou debout. L’utilisation d’une barre supportée par deux porteurs de même taille et parfaitement synchrones sert de base à divers exercices exécutés en marche, avec une adresse et une maîtrise impressionnantes, comme des équilibres sur une chaise ou une bicyclette posés sur la barre. Lorsque l’ensemble stoppe au milieu du fil pour permettre au voltigeur son ultime élévation, tous les funambules, voltigeurs, porteurs ou partenaires, saluent, le balancier souvent posé sur la cuisse, une jambe pliée ou à genou.
BnF, Éditions multimédias, 2021