M. Martin et le lion Cobourg
Pantomime Les Lions de Mysore sur un livret de H. Nézel, T. Villemot et F. Laloue
Cirque Olympique des Franconi, 1831
Lithographie d’après nature par Levilly
© Centre national des arts du cirque
Cette estampe montre Henri Martin et le lion Cobourg dans une représentation des Lions de Mysore, une pièce en 3 actes et 7 tableaux créée pour lui par Adolphe Franconi en avril 1831. Elle rappelle que lors d’une tournée, le dompteur, attaqué par le lion à Boulogne-sur-Mer, le soumet « sans aucune autre arme que le geste et le regard » selon la presse de l’époque.
Né à Marseille le 10 janvier 1793, Henri Martin est le premier de la trilogie des pionniers du dressage de « bêtes féroces » apparue dans les années 1830 : Martin, Van Amburgh et Carter.
Placé à onze ans dans la troupe équestre italienne, d’origine française, de Louis François Guillaume, puis au Cirque Olympique de M. Blondin, il apprend l’équitation, la voltige et le dressage des chevaux. La proximité des cirques nomades et des ménageries foraines lui monte leurs installations dans les mêmes foires périodiques et favorise les rencontres. Irrésistiblement attiré par les bêtes sauvages Henri Martin fréquente particulièrement la ménagerie de M. Van Aken, sorte d’établissement zoologique où l’on exhibe des animaux sauvages « acclimatés », lorsque le calendrier des foires le lui permet. Martin n’a de cesse que d’exercer ses talents de dresseur sur des fauves. Il apprivoise d’abord clandestinement l’un des tigres royaux de la ménagerie hollandaise, le fameux Atyr, pour se faire reconnaître comme dompteur… et accepter en tant que futur beau-frère du propriétaire, qui lui confie bientôt la direction de la ménagerie.
Le département Philosophie, histoire et sciences de l’homme de la Bibliothèque Nationale conserve une notice biographique et historique, datée de 1834, qui présente Martin, non seulement comme un « phénomène », mais aussi comme un vrai connaisseur des animaux féroces qui pourrait donner des leçons à Buffon, Cuvier ou Lacépède…
Un auteur anonyme, encore, mais bien documenté décrit dans son ouvrage intitulé Martin le Dompteur [Lille, Librairie St-Charles, vers 1910] l’itinéraire de ce premier dompteur de théâtre et de cirque qui apprivoise longuement puis dompte en imposant sa force « les monstres africains » capturés dans la savane ou… dans la jungle : des hyènes, des lions, des ours, des tigres... jusqu’à sa retraite à Rotterdam, où il fonde le premier jardin zoologique de la ville en 1857 et s’éteint à 89 ans.
Né à Marseille le 10 janvier 1793, Henri Martin est le premier de la trilogie des pionniers du dressage de « bêtes féroces » apparue dans les années 1830 : Martin, Van Amburgh et Carter.
Placé à onze ans dans la troupe équestre italienne, d’origine française, de Louis François Guillaume, puis au Cirque Olympique de M. Blondin, il apprend l’équitation, la voltige et le dressage des chevaux. La proximité des cirques nomades et des ménageries foraines lui monte leurs installations dans les mêmes foires périodiques et favorise les rencontres. Irrésistiblement attiré par les bêtes sauvages Henri Martin fréquente particulièrement la ménagerie de M. Van Aken, sorte d’établissement zoologique où l’on exhibe des animaux sauvages « acclimatés », lorsque le calendrier des foires le lui permet. Martin n’a de cesse que d’exercer ses talents de dresseur sur des fauves. Il apprivoise d’abord clandestinement l’un des tigres royaux de la ménagerie hollandaise, le fameux Atyr, pour se faire reconnaître comme dompteur… et accepter en tant que futur beau-frère du propriétaire, qui lui confie bientôt la direction de la ménagerie.
Le département Philosophie, histoire et sciences de l’homme de la Bibliothèque Nationale conserve une notice biographique et historique, datée de 1834, qui présente Martin, non seulement comme un « phénomène », mais aussi comme un vrai connaisseur des animaux féroces qui pourrait donner des leçons à Buffon, Cuvier ou Lacépède…
Un auteur anonyme, encore, mais bien documenté décrit dans son ouvrage intitulé Martin le Dompteur [Lille, Librairie St-Charles, vers 1910] l’itinéraire de ce premier dompteur de théâtre et de cirque qui apprivoise longuement puis dompte en imposant sa force « les monstres africains » capturés dans la savane ou… dans la jungle : des hyènes, des lions, des ours, des tigres... jusqu’à sa retraite à Rotterdam, où il fonde le premier jardin zoologique de la ville en 1857 et s’éteint à 89 ans.
BnF, Éditions multimédias, 2021