Catherine Cousy, soit Madame Laurent Franconi, dans La Renommée
Exercices de Franconi - vue n° 2
Manège de l’Enclos des Capucines
Manège de l’Enclos des Capucines
Gravure de Philibert-Louis Debucourt (1755-1832) d’après un dessin de Carle Vernet, 1802
Eau-forte, 442 x 560 mm
BnF, département des Arts du spectacle, 4-ICO CIR-2
© Bibliothèque nationale de France
Le retour à l’Antique, vogue entretenue notamment par la découverte de Pompéi entraînant une meilleure compréhension de la statuaire et de la culture gréco-romaine, est une source d’inspiration pour les dramaturges. Le Cirque Olympique nourrit ses pièces de manège et autres pantomimes à la gloire des campagnes militaires de l’époque, de thèmes empruntés à l’Antiquité. Carle Vernet représente sur cette estampe en chlamyde grecque, véritable allégorie de la Renommée, la toute jeune femme d’Antoine-Laurent Franconi (1776-1849), Marie-Catherine Cousy-Franconi (1784-1816), qu’il a épousée en 1801. Celle que l’on nomme Catherine Cousy est l’une des premières écuyères debout, après les pionnières britanniques Patty Jones (Mme Astley) Mesdames Wolton, Sampson ou Hughes qui ont marqué les débuts du cirque moderne. Carle Vernet (1758-1836) l’a dessinée sur la piste d’un manège créé dans l’Enclos des Capucines, et loué entre 1802 et 1806 par Antonio Franconi, fondateur de la dynastie et du Cirque Olympique avant qu’il ne grave pour la première fois ce nom au fronton d’un établissement : celui de la rue du Mont-Thabor, dans l’ancien Jardin des Capucins, à quelques mètres de là.
Images liées
BnF, Éditions multimédias, 2021