Le carrosse du Duc de Brunswick à l’Hippodrome, au Pont de l’Alma
Photographie Albert Londe, vers 1880
Collection Jacob/William. CNAC, Châlons-en-Champagne ; La Tohu, Cité du cirque Montréal, Québec
© Centre national des arts du cirque, collection Jacob/William
Créé à l’initiative de l’entrepreneur de spectacles Charles Zidler, construit par la Compagnie Five-Lilles sur les plans de l’architecte Gustave Gridaine – qui dessinera aussi le Nouveau Cirque de la rue Saint-Honoré ouvert en 1886 – l’Hippodrome au Pont de l’Alma est le 3e Hippodrome de Paris. L’établissement, principalement de fer et de verre et décoré par Alfred Leroux, est inauguré le 9 juin 1877 au cours d’une grande fête dont le clou est l’ascension d’un ballon piloté par Camille Dartois et nommé… L’Hippodrome.
L’équipement gigantesque est érigé autour d’une salle d’une jauge de plus de 6 000 spectateurs, et dispose d’une piste en ellipse de près de 80 mètres sur 45 pouvant contenir trois pistes. Ces dispositions permettent une version moderne de courses de chars et la production de pantomimes à grand spectacle, mais exigent des troupes d’acrobates un certain parcours à pied avant de gagner le site de leurs performances.
Dans Écuyers et écuyères, le Baron de Vaux raconte que Charles Zidler rachète chez un carrossier une voiture armoriée, jaune aux roues rouges et dorées, qu’il transforme en calèche. Il la mit à la disposition des personnalités et des artistes, avec un équipage de chevaux et des valets en livrée : c’est le fameux carrosse du duc de Brunswick, immortalisé par Albert Londe.
Nanti d’écuries pour 200 animaux, riche d’ateliers et de magasins destinés à la création et à la maintenance de décors et d’accessoires, éclairé à la lumière électrique par un ensemble imposant de générateurs Gramme, avant tout autre bâtiment de la ville, l’Hippodrome de Paris aura une existence de 15 ans seulement, de 1877 à 1892, le propriétaire du terrain n’ayant pas voulu renouveler le bail.
Source :
Le Baron de Vaux, Écuyers et écuyères, histoire des cirques d’Europe (1680-1891), Paris, 1893, p. 314.
L’équipement gigantesque est érigé autour d’une salle d’une jauge de plus de 6 000 spectateurs, et dispose d’une piste en ellipse de près de 80 mètres sur 45 pouvant contenir trois pistes. Ces dispositions permettent une version moderne de courses de chars et la production de pantomimes à grand spectacle, mais exigent des troupes d’acrobates un certain parcours à pied avant de gagner le site de leurs performances.
Dans Écuyers et écuyères, le Baron de Vaux raconte que Charles Zidler rachète chez un carrossier une voiture armoriée, jaune aux roues rouges et dorées, qu’il transforme en calèche. Il la mit à la disposition des personnalités et des artistes, avec un équipage de chevaux et des valets en livrée : c’est le fameux carrosse du duc de Brunswick, immortalisé par Albert Londe.
Nanti d’écuries pour 200 animaux, riche d’ateliers et de magasins destinés à la création et à la maintenance de décors et d’accessoires, éclairé à la lumière électrique par un ensemble imposant de générateurs Gramme, avant tout autre bâtiment de la ville, l’Hippodrome de Paris aura une existence de 15 ans seulement, de 1877 à 1892, le propriétaire du terrain n’ayant pas voulu renouveler le bail.
Source :
Le Baron de Vaux, Écuyers et écuyères, histoire des cirques d’Europe (1680-1891), Paris, 1893, p. 314.
Images liées
BnF, Éditions multimédias, 2021