Orphée charmant les animaux (à gauche), le songe de Pâris (à droite)
Christine de Pisan (1363?-1431?), L’Épître d’Othéa, vers 1406
BnF, département des Manuscrits, Français 606, fol. 31
© Bibliothèque nationale de France
Orphée, charmant les animaux, exalte la bienveillance de la nature à l’égard du héros en harmonie avec elle. Comme dans l’opéra La Flûte Enchantée, de Wolfgang Amadeus Mozart, [acte I, scène 22] la musique, qualifiée au Moyen Âge de « libérale », soit « céleste », a raison du caractère « sauvage » des animaux et dépeint une relation quasi idyllique entres les créatures de Dieu.
Les miniatures qui illustrent le dialogue épistolaire entre la déesse Othéa (la sagesse) et le héros Hector de Troie (le duc Louis d’Orléans) sont consacrées aux dieux et aux héros de la mythologie. Elles accompagnent un texte inspiré de la philosophie, de la mythologie, de la Bible, de l’histoire et de la vie des saints. Cette œuvre érudite est un message moral et politique destiné à servir de règles à un chevalier.
Les miniatures qui illustrent le dialogue épistolaire entre la déesse Othéa (la sagesse) et le héros Hector de Troie (le duc Louis d’Orléans) sont consacrées aux dieux et aux héros de la mythologie. Elles accompagnent un texte inspiré de la philosophie, de la mythologie, de la Bible, de l’histoire et de la vie des saints. Cette œuvre érudite est un message moral et politique destiné à servir de règles à un chevalier.
Images liées
BnF, Éditions multimédias, 2021