L’entrée du Taxi par les Léonard, Eugène et Marcel, avec Pierre Landry
1937
BnF, département des Arts du spectacle, 4-COL-180 (147)
© Bibliothèque nationale de France
Les intermèdes comiques du trio Léonard accompagnent très efficacement les dix premières années du cirque Pinder, repris par Charles Spiessert en 1928. Constitué par Marcel Damoiseau, clown, et ses deux augustes, sa femme Yvette Spiessert-Damoiseau et Eugène Damoiseau, il réinvente joyeusement les entrées du répertoire classique.
Après le retrait d’Yvette, Marcel et Eugène en augustes mettent au point un numéro à grand abattage selon l’expression consacrée : L’Automobile ou Le Taxi. Trahis par une machine qui leur promettait un voyage divertissant qui se révèle finalement cauchemardesque, les clowns virevoltent autour d’une automobile qui tressaute, s’arrête, repart et s’arrête encore, en perdant des morceaux de carrosserie, des valises… et des passagers. Sur la photographie ci-dessus, les deux Léonard l’expérimentent avec Pierre Landry comme client du taxi et… partenaire.
Baptisé L’Automobile, Le Taxi en folie ou Crazy-car, l’intermède de la voiture infernale est adopté et enrichi par de nombreuses équipes de clowns en France et au-delà, comme les Babusios ou les Barrio juniors. La Ford en folie de Gilles Margaritis et Albert Rémy (1940) dans Les Chesterfollies, ou L’Auto atomique d’Alex et Zavatta inspirent le clown Dimitri et sa famille pour En voiture ! (Knie, 1979)… ou à l’écran, Gérard Oury, réalisateur du Corniaud (1965), qui met Bourvil aux prises avec une deux-chevaux qui tombe en pièces détachées. MM
Sources :
- Tristan Rémy, Les Clowns, Grasset, 1945, p. 443-445 de la réédition 2002.
[Note de l’autrice de la notice : C’est Albert Rancy et non André Rancy qui dirige le Nouveau Cirque des Champs-Élysées, au Grand Palais, entre mai 1943 et avril 1944. André Rancy tenait alors un restaurant à Lyon avec son père Henri.]
- Gilles Margaritis, La Piste aux Étoiles, Paris, Raoul Solar, 1966, p. 158 et suivantes.
Après le retrait d’Yvette, Marcel et Eugène en augustes mettent au point un numéro à grand abattage selon l’expression consacrée : L’Automobile ou Le Taxi. Trahis par une machine qui leur promettait un voyage divertissant qui se révèle finalement cauchemardesque, les clowns virevoltent autour d’une automobile qui tressaute, s’arrête, repart et s’arrête encore, en perdant des morceaux de carrosserie, des valises… et des passagers. Sur la photographie ci-dessus, les deux Léonard l’expérimentent avec Pierre Landry comme client du taxi et… partenaire.
Baptisé L’Automobile, Le Taxi en folie ou Crazy-car, l’intermède de la voiture infernale est adopté et enrichi par de nombreuses équipes de clowns en France et au-delà, comme les Babusios ou les Barrio juniors. La Ford en folie de Gilles Margaritis et Albert Rémy (1940) dans Les Chesterfollies, ou L’Auto atomique d’Alex et Zavatta inspirent le clown Dimitri et sa famille pour En voiture ! (Knie, 1979)… ou à l’écran, Gérard Oury, réalisateur du Corniaud (1965), qui met Bourvil aux prises avec une deux-chevaux qui tombe en pièces détachées. MM
Sources :
- Tristan Rémy, Les Clowns, Grasset, 1945, p. 443-445 de la réédition 2002.
[Note de l’autrice de la notice : C’est Albert Rancy et non André Rancy qui dirige le Nouveau Cirque des Champs-Élysées, au Grand Palais, entre mai 1943 et avril 1944. André Rancy tenait alors un restaurant à Lyon avec son père Henri.]
- Gilles Margaritis, La Piste aux Étoiles, Paris, Raoul Solar, 1966, p. 158 et suivantes.
Images liées
BnF, Éditions multimédias, 2021