Yves de la Cour dans un exercice de haute école espagnole
Cirque Medrano, vers 1960
BnF, département des Arts du spectacle, 4-COL-180 (150)
© Photo Pierre-Joseph Dannès / Bibliothèque nationale de France
La complicité entre les aristocrates passionnés de chevaux et les maîtres écuyers de la piste accompagne l’histoire du cirque jusqu’à la fin du XIXe siècle. Ainsi, l’impératrice Elisabeth d’Autriche – Sissi – apprend la haute école en amazone avec une écuyère de cirque, Elisa Petzold et Laurent Franconi enseigne l’équitation aux princes de l’Empire dont Eugène de Beauharnais. Par ailleurs les cirques stables d’Europe sont fréquentés par les officiers supérieurs et autres fleurons des clubs hippiques. Mais peu de nobles ont adopté vraiment une carrière d’écuyer, qui demande une adaptation particulière aux évolutions en rond dans un manège de 13 mètres de diamètre.
On dit que le jeune comte Jean-Yves de la Cour, parfaitement à l’aise dans les exercices de dressage et la présentation en haute école et en liberté, put mettre ses chevaux de course à l’abri des réquisitions de l’armée allemande en rejoignant la communauté du cirque. Créatif, Yves de la Cour ne se contente pas d’être un brillant exécutant aux chevaux magnifiques et au style impeccable que le public accueille avec enthousiasme. Il met en selle des écuyères comme Lilo ou Killian et met en scène des fantaisies équestres telle une reprise de la Danseuse et le cheval. Jérôme Medrano, notamment, accueille dans son cirque du boulevard Rochechouart, dans les années 1950-1960, ses réalisations originales en duo avec son épouse Benji sur son cheval Boziac et en formations élargies aux écuyers de sa compagnie, en gentlemen, dans La Cavalerie de la Rose d’Argent ou, en uniformes militaires, dans La Patrouille de l’Aube.
On dit que le jeune comte Jean-Yves de la Cour, parfaitement à l’aise dans les exercices de dressage et la présentation en haute école et en liberté, put mettre ses chevaux de course à l’abri des réquisitions de l’armée allemande en rejoignant la communauté du cirque. Créatif, Yves de la Cour ne se contente pas d’être un brillant exécutant aux chevaux magnifiques et au style impeccable que le public accueille avec enthousiasme. Il met en selle des écuyères comme Lilo ou Killian et met en scène des fantaisies équestres telle une reprise de la Danseuse et le cheval. Jérôme Medrano, notamment, accueille dans son cirque du boulevard Rochechouart, dans les années 1950-1960, ses réalisations originales en duo avec son épouse Benji sur son cheval Boziac et en formations élargies aux écuyers de sa compagnie, en gentlemen, dans La Cavalerie de la Rose d’Argent ou, en uniformes militaires, dans La Patrouille de l’Aube.
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BnF, Éditions multimédias, 2021