Laura Herts, femme clown
The Last Tangle in paradise
Festival Éclat, Aurillac, 24-27 août 1994
Reportage de 4 diapositives couleur, 24 x 36 mm
BnF, département des Arts du spectacle, DIA-PHO-5 (160)
© Photo Joël Verhoustraeten / Bibliothèque nationale de France
Originaire des États-Unis dans l’enthousiasme des années 1970, Laura Herts découvre très jeune, à la fois le mime, bouleversée par le spectacle d’un artiste formé à l’école de Marcel Marceau et l’art des Marx Brothers, dont sa famille, apparentée aux comiques, passait les films en boucle à la maison. À l’École d’Art de Baltimore, elle travaille la danse et le mime mais c’est en Israël puis surtout en Europe, dans la rue, qu’elle se forge petit à petit un personnage qu’elle n’appelle pas tout de suite « clown », notion étrangère à la culture américaine. Le mime est un langage universel et le langage corporel parle souvent plus directement aux spectateurs, même si l’artiste ressent le besoin de s’exprimer aussi avec des mots. Provocant, transgressif, son travail d’artiste, de créatrice mais également de formatrice, se fonde sur un engagement total, libérateur, du corps et de l’esprit. Qualifiée de « mime déjantée » elle partage notamment la scène avec son compatriote Jango Edwards.
Images liées
BnF, Éditions multimédias, 2021