La leçon de maintien au Cirque Fernando
Scène de dressage par le clown Boum-Boum (Geronimo Medrano)
Estampe d’après un dessin de Maurice Blum (1832-1909), 1875
BnF, département des Estampes et de la photographie, SNR-3 (BLUM, MAURICE)
© Bibliothèque nationale de France
Le clown représenté de dos sur cette gravure, est sans conteste Boum-Boum, clown légendaire à la silhouette caractéristique. Son costume se compose d’une trousse, sorte de maillot porté par les acrobates du XIXe siècle par dessus un collant et une chemise à manches longues. De couleur sombre, garnie de franges, sa trousse est brodée d’un motif de fleurs que reproduisent d’autres peintres de l’époque. Aux pieds, des ballerines souples pour sauter et se mouvoir facilement et sur la tête la perruque à pointes flamboyantes terminent une silhouette largement importée par les clowns venus d’Outre-Manche.
Pourtant, Geronimo Medrano vient d’Espagne, où il apprend le métier de trapéziste avec Balaguer. Son parcours dans quelques villes d’Europe l’amène finalement en France, chez Théodore Rancy (1818-1892), qui sur l’invitation du khédive Ismaïl Pacha, emmène sa troupe au Caire pour les fêtes d’inauguration du Canal de Suez fin 1869. Les Parisiens le découvrent comme acrobate au Cirque d’Été des Champs-Élysées, puis comme clown et régisseur général au Nouveau Cirque de la rue Saint-Honoré mais aussi au Cirque Fernando, qu’il rachète à Louis Beert, l’un des deux fils du fondateur du cirque de Montmartre, en 1897. C’est son habitude de héler d’un « boum-boum ! » les différents chefs d’orchestre pour que reprenne la musique, qui décide de son nom de clown : Boum-Boum.
Il a pour partenaire l’Auguste Baptistin (Baptista Gilardoni) mais surtout des animaux : des petits chiens, sa truie Porte-Veine et l’âne Bébé Bardo.
Pourtant, Geronimo Medrano vient d’Espagne, où il apprend le métier de trapéziste avec Balaguer. Son parcours dans quelques villes d’Europe l’amène finalement en France, chez Théodore Rancy (1818-1892), qui sur l’invitation du khédive Ismaïl Pacha, emmène sa troupe au Caire pour les fêtes d’inauguration du Canal de Suez fin 1869. Les Parisiens le découvrent comme acrobate au Cirque d’Été des Champs-Élysées, puis comme clown et régisseur général au Nouveau Cirque de la rue Saint-Honoré mais aussi au Cirque Fernando, qu’il rachète à Louis Beert, l’un des deux fils du fondateur du cirque de Montmartre, en 1897. C’est son habitude de héler d’un « boum-boum ! » les différents chefs d’orchestre pour que reprenne la musique, qui décide de son nom de clown : Boum-Boum.
Il a pour partenaire l’Auguste Baptistin (Baptista Gilardoni) mais surtout des animaux : des petits chiens, sa truie Porte-Veine et l’âne Bébé Bardo.
BnF, Éditions multimédias, 2021