Henriette Lefèvre, jongleuse de diabolo
Vers 1910
Mention en bas à droite : Dontral, Tisboâ (non identifié)
BnF, département des Arts du spectacle, GF-XXXII(41)
© Bibliothèque nationale de France
Surnommée La Reine du Diabolo, Henriette Lefèvre se produit dans des cirques et sur les scènes des casinos et des théâtres dans la première moitié du XXe siècle, du Cirque Palisse à Mons en 1911, à l’Alcazar de Paris en 1934, en passant par le Nouveau Cirque de la rue Saint-Honoré, direction Charles Debray en janvier 1912, et par le Cirque Medrano en avril 1912 et en juillet 1923. Elle figure dans le même programme que Clément, un manipulateur virtuose du bilboquet, ce qui fait dire aux chroniqueurs de l’époque comme Gustave Fréjaville dans Comoedia : « Voici deux jouets qui ont donné naissance par des spécialisations hardies à deux numéros de jonglerie… ». Remarquée, citée dans la presse à chacun de ses passages, Henriette Lefèvre apparaît sans attaches. Cependant, hasard ou non, à la fin du XIXe siècle on peut noter la communication d’un autre jongleur, manipulateur de baquet, poignards, épées, bouteilles ou assiettes tournantes, baptisé L’Incomparable Lefèvre, dans plusieurs supports. Et dans un recueil de souvenirs inédit intitulé Avec la valise, François Bontemps – le clown Bilboquet – évoque les prouesses, rares, d’une manipulatrice d’armes du milieu de XIXe siècle en ces termes : « Deburau avait dans sa troupe une illustre Madame Lefèvre qui excellait dans les combats au sabre et à l’Hâche ».
Sources :
- Comoedia du 19 avril 1923, Chronique de la semaine, p. 3 (5e colonne, bas de page).
- Les Annales coloniales du 9 janvier 1912, rubrique Courrier des théâtres au Nouveau Cirque.
Sources :
- Comoedia du 19 avril 1923, Chronique de la semaine, p. 3 (5e colonne, bas de page).
- Les Annales coloniales du 9 janvier 1912, rubrique Courrier des théâtres au Nouveau Cirque.
Images liées
BnF, Éditions multimédias, 2021