Benevol « Le coupeur de têtes » et sa compagnie
Imprimerie spéciale des Tournées Bénévol (Paris), vers 1930
Lithographie en couleur, 191 x 100 cm
Bibliothèque du patrimoine de Clermont Auvergne métropole, GRA X 2
© Bibliothèques Clermont Auvergne métropole
Francesco Benevole, « le Maître du mystère », débute sur les foires, dans une simple baraque, un entresort où il présente quelques tours de prestidigitation et surtout une auto-décapitation accompagnée d’effets saisissants et d’éclaboussures de faux sang. Son commerce prospère et il exploite alors un théâtre et se présente comme « Professeur » Benevole. Tandis qu’il tourne avec sa première troupe, certains événements l’obligent à faire évoluer sa silhouette et son identité.
Ainsi que le rapportent Jacques Garnier [Bénévol, le Maître du mystère, 1969], mais également les sites de la Bibliothèque municipale et interuniversitaire et du Musée d’Art Roger-Quilliot de la ville de Clermont-Ferrand, qui possèdent des fonds Bénévol, le prestidigitateur Francesco Benevole (1865-1939) se rebaptise François Bénévol, en 1894. En effet, après l’assassinat du président de la République Sadi Carnot par l’anarchiste italien Caserio à l’inauguration de l’Exposition universelle de Lyon, le 24 juin de cette année-là, il francise son nom pour ne pas être stigmatisé et poursuivi en tant qu’Italien. Celui qui est connu du public comme « Le coupeur de têtes » et « La réincarnation du bourreau de Paris » campera jusqu’à la fin de sa vie un personnage de Mexicain d’opérette pour justifier son accent méditerranéen.
Clermont-Ferrand deviendra son port d’attache, ce qui explique le dépôt de ses archives dans les deux institutions de la ville par sa fille, Mlle Bénévol.
Ainsi que le rapportent Jacques Garnier [Bénévol, le Maître du mystère, 1969], mais également les sites de la Bibliothèque municipale et interuniversitaire et du Musée d’Art Roger-Quilliot de la ville de Clermont-Ferrand, qui possèdent des fonds Bénévol, le prestidigitateur Francesco Benevole (1865-1939) se rebaptise François Bénévol, en 1894. En effet, après l’assassinat du président de la République Sadi Carnot par l’anarchiste italien Caserio à l’inauguration de l’Exposition universelle de Lyon, le 24 juin de cette année-là, il francise son nom pour ne pas être stigmatisé et poursuivi en tant qu’Italien. Celui qui est connu du public comme « Le coupeur de têtes » et « La réincarnation du bourreau de Paris » campera jusqu’à la fin de sa vie un personnage de Mexicain d’opérette pour justifier son accent méditerranéen.
Clermont-Ferrand deviendra son port d’attache, ce qui explique le dépôt de ses archives dans les deux institutions de la ville par sa fille, Mlle Bénévol.
> Source de l’image (via Gallica)
Images liées
BnF, Éditions multimédias, 2021