Cosmographie de Ptolémée
Cosmographia
Claude Ptolémée, traduction latine de Jacopo d'Angelo, Florence, Vers 1465-1470.
Manuscrit sur parchemin, 43 x 63 cm
BnF, Manuscrits, Latin 4805, fo 76v-77
© Bibliothèque nationale de France
À la fin de l'Antiquité, la sphéricité de la Terre est généralement admise. Quant aux Antipodes, existent-ils, sont-ils peuplés ? La question reste ouverte et beaucoup pensent que ces terres, si elles existent, sont hors d'atteinte et toute hypothèse invérifiable. Chez Ptolémée l'Antichtone se rattache au "vieux" monde. L'océan Atlantique comme la mer Erythrée (océan Indien) étant fermés par des terres encore inconnues. Ce manuscrit florentin est dédié à un mécène italien, Borso d'Este. La plupart des manuscrits de cette époque renferment une série de vingt-sept cartes : vingt-six cartes régionales en projection orthogonale et une carte du monde, généralement en projection conique. À cette cartographie de base s'ajoutent bientôt des cartes "modernes" et des plans de ville.