Dans la société des Lumières, l’offre de jeu licite et illicite prend une ampleur considérable : cabarets et billards, académies tolérées et tripots clandestins, bureaux de loterie et jeux de "plein vent" se multiplient, tandis que l’État s’introduit, en 1776, dans la sphère du divertissement en se réservant le monopole exclusif de la Loterie royale.